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Eau

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Quand on parle d’eau, on parle de vie. Cette évidence vaut pour l’agriculture comme pour chaque être vivant : pas de vie sans eau, pas d’agriculture (élevage, cultures) sans eau pour abreuver les animaux ou pour arroser les plantes. L’eau, l’air, le sol, le soleil sont les bases de la vie des plantes, des animaux qui les consomment et des hommes qui les cultivent. Faut–il rappeler que l’homme lui-même est composé à 60% d’eau ?

Sous l’impulsion du président de la Chambre d’agriculture Philippe Vergnes, lui-même viticulteur irrigant, une commission professionnelle « eau » a été créée (élus référents : Serge Vialette, président de la SICA d’irrigation de l’Ouest Audois ; Rémi Ibanès, président de l’Union des ASA Hydrauliques de l’Est Audois; et Henri Cases, membre de l’association de préfiguration du projet hydraulique des vignobles de la Cité de Carcassonne) et un service spécialisé, baptisé « pôle eau-agronomie » a été mis en place.

Pour l’eau potable, dont nous gaspillons des centaines de litres par habitant et par jour, tous les efforts doivent être faits pour en réduire la consommation et réparer les réseaux d’eau fuyards (plus de 50% de pertes bien souvent). Dans le même esprit, l’eau brute agricole, indispensable pour garantir la compétitivité de notre agriculture et de notre économie dans un contexte mondialisé, est utilisée avec de plus en plus de parcimonie, les fuites de réseaux sont réparées, les quantités apportées aux cultures sont strictement définies en fonction des besoins de la culture et ces différentes actions, mises en oeuvre dans le cadre du « PGRE », véritable plan quinquennal  d’économie de la ressource, élaboré par l’Etat, et son pendant départemental, le « SDEB », élaboré par le département, ont déjà permis grâce aux efforts consentis et financés par les seuls agriculteurs d’économiser des millions de m3 d’eau brute, réduisant ainsi au profit de tous presque à néant le déficit des usages de l’eau (grossièrement évalué dans l’Aude à 37 millions de m3 chaque année la plus sèche sur 5 ans, chiffre probablement très surévalué qu’un meilleur usage des stockages existants permettrait de réduire des 2/3) et protégeant cette ressource précieuse qu’est l’eau, pour les générations futures, qui seront frappées de plein fouet par le réchauffement climatique.