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Actions engagées dans les réseaux Dephy audois

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De nombreuses actions sont mises en œuvre dans les fermes Dephy.

En combinant différents leviers, les exploitants du réseau ont pu baisser la quantité des produits phytosanitaires, agir pour l’environnement tout en conservant une exploitation techniquement et économiquement performante.

 

L’accompagnement technique par un technicien de la chambre d’agriculture de l’Aude.

Le technicien de la chambre d’agriculture anime le réseau local et apporte toute son expertise dans la mise en œuvre des nouvelles pratiques. Il permet aux exploitants du réseau de prendre du recul par rapport à leurs pratiques habituelles.

Une pulvérisation de qualité

Au-delà du contrôle obligatoire de l’appareil de traitement, un pulvérisateur bien réglé et utilisé de façon optimale est la clé de la réussite afin de réduire l’usage de produits phytosanitaires.

Traiter la surface réellement cultivée

Sur une exploitation, une bonne utilisation des produits phytosanitaires, préalable à sa réduction, passe par une bonne connaissance de la surface cultivée et de la culture produite. Par exemple, en viticulture, le calcul de la dose d’herbicide est établi en fonction de la largeur de la bande réellement désherbée et le choix de la stratégie herbicide en fonction du salissement de la parcelle.

La dose juste pour sa parcelle

Des outils d’aide à la décision sont développés et testés pour les différentes cultures. Ils permettent de moduler au mieux la dose de produit phytosanitaire utilisée à la situation à traiter. Ils prennent en compte le stade phénologique de la culture, le développement de la végétation, la pression parasitaire et la sensibilité variétale de la parcelle.

Le recours au Bio-contrôle

Le principe du biocontrôle est fondé sur la gestion des équilibres des populations d’agresseurs plutôt que sur leur éradication. Ces innovations sont en cours de développement. Les premières techniques homologuées sont déjà utilisées sur le terrain comme :

  • la confusion sexuelle contre les tordeuses de la grappe en vigne,
  • le lâcher de micro-hyménoptère (Trichogramma brassicae) contre la pyrale du maïs.

L’usage de matériel adapté pour la réduction des herbicides

Intercep, épampreuse mécanique, herse étrille, houe rotative… Ce type de matériel est une alternative à l’utilisation de désherbant chimique sur la culture pour détruire les plantes indésirables. De nombreuses démonstrations sont organisées par la Chambre d’agriculture de l’Aude pour accompagner cette pratique avec les contraintes des différents terroirs.

Gestion de l’enherbement de l’interculture

Différentes réflexions sont menées pour améliorer la gestion de l’interculture : travail du sol profond, faux semis, semis d’interculture, labour. Ces techniques, seules ou combinées, permettent de :

  • diminuer le stock grainier des adventices dans les parcelles,
  • gérer le potentiel d’enherbement par des mauvaises herbes,
  • limiter le développement de plantes vivaces,
  • altérer les populations de ravageurs.

La sélection variétale

Les résistances génétiques sont les meilleures parades pour limiter les pertes de rendement consécutives à des attaques de maladies. La recherche scientifique travaille depuis plusieurs années à la création de cépages résistants au Mildiou et à l’oïdium. La Chambre d’agriculture participe activement à ces travaux au Domaine expérimental de Cazes (ferme Dephy Expé) à Alaigne, où plusieurs cépages résistants sont étudiés.